La commission mixte paritaire du 30 juin a examiné le nouveau projet d’accord salarial de l’Union des industries chimiques (UIC). L’UIC ne change pas de politique. Elle propose de remplacer les rémunérations garanties annuelles par des rémunérations minimales mensuelles. De séparer le calcul des primes de la valeur du point.
Elle propose aussi plusieurs valeurs de points, 2 horaires (38 et 35 heures) et plusieurs formules de calcul compliquées. Bref, l’application de son projet dans les entreprises serait impossible, tant elle est complexe ! C’est pourquoi le projet de l’UIC a fait l’unanimité contre lui.
La FCE-CFDT a fait part de son propre projet. De vrais salaires minis, dont le premier est supérieur au Smic et calculé sur la base des 35 heures. Une prime d’ancienneté calculée selon les mêmes principes qu’aujourd’hui, avec un taux de 1 % par an sur 20 ans. Des primes de nuit, dimanche et jour férié calculées sur la base des 35 heures. Et l’extension obligatoire de l’accord pour que tous les salariés soient logés à la même enseigne.
Autant de principes auxquels semblent se rallier les autres organisations syndicales. Suite, le 8 juillet matin.