Trente-cinq délégués syndicaux centraux se sont réunis le 17 janvier afin d’échanger sur les NAO, placées au centre des attentions en cette période de l’année. Au-delà, chacun a eu l’occasion de s’exprimer sur les questions, parfois spécifiques, auxquelles il est confronté. En effet, les situations divergent en fonction du contexte qui prend en compte l’entreprise, son activité, son histoire, sa représentativité et les interactions qui s’y développent.

Ainsi, les préoccupations des DSC se révèlent différentes, voire disparates, lorsque les éléments de complexité sont exposés. Chacun doit composer avec l’ensemble des règles et éléments qui structurent son environnement et ce n’est pas toujours un exercice facile !

Cette rencontre a également été l’occasion de faire un point sur l’actualité de la branche en passant en revue les minima de branche, la pénibilité, la formation professionnelle.

Maryline Morand, juriste à la fédération, a présenté les évolutions liées aux jurisprudences survenues depuis la loi du 20 août 2008 sur la représentativité. Des décisions de justice qui se confrontent parfois selon leurs origines, locales ou nationales, et qui doivent de plus intégrer le droit européen. Cette présentation, était un avant-goût de la table ronde qui réunira de nombreux experts lors du prochain congrès fédéral.

La participation des DSC aux échanges a démontré l’intérêt que les militants portent à cette thématique. A travers les nombreuses questions, Maryline a tenté de décrypter quelques situations complexes qui s’articulent entre les accords de droit syndical et la législation.

Les animateurs de la branche ont remercié les participants pour leurs contributions à la qualité des débats et les ont invités à proposer de nouveaux thèmes qui pourraient être abordés lors des réunions à venir, sachant qu’une nouvelle rencontre est programmée le 18 septembre prochain.