En réorganisant sa branche Chimie, la FCE veut aussi souligner le rôle majeur des délégués syndicaux centraux (DSC). Ils sont les acteurs et les témoins privilégiés des réalités des entreprises du secteur.
Pour leur premier rendez-vous de l’année, les délégués syndicaux centraux (DSC) de la branche Chimie ont découvert le 2 avril dernier, la nouvelle organisation de la branche validée par le Comité national de branche (CNB). Ainsi, trois groupes de travail se mettent en place. L’un sur la politique industrielle, l’autre sur le développement durable, le troisième sur le dialogue social, l’action revendicative, le développement et la syndicalisation.
Des sous-groupes de travail supplémentaires pourront être constitués en fonction des nécessités. Ainsi, pour exemples, il est à prévoir que les dossiers comme celui de la modernisation du marché du travail ou celui de la représentativité des organisations syndicales, ne manqueront pas de percuter les entreprises. On peut pressentir aussi les évolutions qui s’inscriront dans le contexte d’une chimie en restructurations et recompositions, que soulignent des effectifs toujours en décroissance.
La recherche d’une meilleure efficacité du CNB ainsi que des Comités territoriaux de branche, passe par une plus grande implication des DSC. A cette fin, il leur a été rappelé leur nécessaire participation au sein des groupes de travail, comme des négociations de branche. Une occasion de faire le point sur les thèmes actuellement en discussion : salaires et rémunération, mutuelles, égalité professionnelle entre hommes et femmes, etc. Les échanges sur l’épargne salariale ont mis en exergue une négociation de branche qui s’adresse particulièrement aux petites entreprises, les grandes ayant chacune leur plan d’épargne, voire leur plan d’épargne retraite collective. Quant à la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences, le débat a fait ressortir que certains militants étaient en demande de formation et d’aide à la négociation.
Les DSC ne devront pas manquer d’imagination !
