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CHIMIE Le CNB conjugue la branche aux territoires

Réunis à Bierville, les membres du Comité national de la branche chimie (CNB) ont fait le point sur les dossiers récents ou en cours

Réunis à Bierville, les membres du Comité national de la branche chimie (CNB) ont fait le point sur les dossiers récents ou en cours. Ainsi, à l’échec de la négociation pour les salaires minima de janvier, les patrons « en ont remis une couche » début juin. Avec l’Union des industries chimiques (UIC) en tête, ils refusent de rouvrir la négociation. Sur ce point, le CNB a rappelé l’article 6 de l’accord d’avril 2006 qui prévoit la « rénovation des dispositions conventionnelles en matière de salaire ». Un temps a été consacré à l’accord GPEC de branche. Il s’est agi de se remémorer les étapes d’une négociation, notamment en termes de liens à maintenir entre les négociateurs et les membres du CNB. La pénibilité a été au cœur des débats. Dominique Bousquenaud, secrétaire fédéral en charge de la branche, a mis l’accent sur les temps forts du congrès confédéral et sur le projet de loi « retraite ». Sur ce point, il a pointé les faiblesses de la prise en compte de la pénibilité. Revenant à la chimie, le CNB a choisi de mettre tous les CTB (Comité de branche territoriale) et toutes les sections syndicales à contribution pour que l’enquête « pénibilité », lancée dans les prochains jours, soit un succès. Le dossier « Epargne salariale » a été examiné avec le groupe InterExpansion, gestionnaire de l’épargne dans le cadre des accords PEI et PERCOI. Le CNB s’est aussi penché et a choisi de signer le projet d’accord qui institue la reconnaissance du Bac pro dans la convention collective. Ainsi, les trois jours du CNB ont été riches d’informations partagées lors du « tour de table ». Un exercice qui permet à tous de présenter ce qui se passe dans les entreprises, comme les résultats électoraux qui sont désormais la source de la représentativité syndicale. Il y a aussi la dégradation des conditions de travail, les accidents, les restructurations et leurs effets sur l’emploi. La liste pourrait être longue. Alors ne retenons ici que le cas de l’entreprise PCAS qui a licencié des salariés sous prétexte de baisse d’activité… et les a réembauchés trois mois plus tard, pour cause de surcroît de travail ! On est encore bien loin de la GPEC et de la responsabilité sociale des entreprises.

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