Les 11 et 13 mars s’est tenue le Comité National de la Branche chimie, dans un contexte particulier avec la pandémie du Covid 19. 

C’est avec un nombre de participant réduit que le CNB a pu se tenir. Malgré tout à l’ordre du jour, l’actualité nationale et notamment le dossier retraite a bien évidement fait l’objet d’échange entre les participants. 

D’autres part et sans préjuger de la situation sanitaire du pays, la branche Chimie doit ouvrir la négociation de l’accord sécurité, sureté, santé et conditions de travail. 

Il a donc été décider de travailler en CNB sur ce texte et les approches de la FCE CFDT sur ce dossier. Aujourd’hui, les entreprises de la chimie doivent faire évoluer leur approche sécurité.  Il serait pertinent de passer d’une sécurité managériale à une sécurité intégrée. Cela suppose à la fois d’anticiper les situations à risques, par les experts et le management mais aussi d’écouter le personnel de terrain sur les conditions réelles des opérations.

La sécurité est aussi construite par les interactions entre les acteurs dans le cadre d’une organisation. Le comportement des managers est celui qui a le plus d’influence sur la culture sécurité.

Il est aussi indispensable d’avoir une réflexion sur les approches déterministes et probabilistes de la sécurité. Aujourd’hui elles cohabitent sans éclaircissements auprès des salariés. Sans les explications nécessaires, elles peuvent paraitres contradictoires. Cette contradiction peut conduire à un rejet des politiques sécurité sur les sites, ou l’ambiguïté des arbitrages entre production et sécurité ne devrait pas exister.

Puis le CNB à échangé et débattu sur la problématique des addictions. Les différents types d’addictions ont été abordées, les plus connus (alcool, tabac, médicament, drogue) mais aussi les plus récentes (téléphone portable, jeu vidéo, ou encore l’addiction au travail dit « workaolisme »). Il a également aborder le rôle des différents acteurs ainsi que la prise en charge syndicale.