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LA SANTÉ MENTALE : UN DROIT UNIVERSEL

Encart Si, de nos jours, la « santé mentale » fait partie de notre quotidien, cela n’a pas toujours été le cas. Né dans la première moitié du XXe siècle, dans les pays anglosaxons, le concept de mental hygiene s’est rapidement transformé en mental health, dès les années 1960. En France, il faudra attendre les années 1993-1995 pour que la « santé mentale » connaisse enfin une croissance considérable et devienne un référent actif pouvant définir des réalités institutionnelles.

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CHIMIE La chimie se dote d’un accord « handicap »

Parce que le handicap dans l’entreprise ne se réduit pas à un fauteuil roulant et peut même se révéler être une des conséquences malheureuses de l’activité professionnelle,...

Parce que le handicap dans l’entreprise ne se réduit pas à un fauteuil roulant et peut même se révéler être une des conséquences malheureuses de l’activité professionnelle, la CFDT s’est fortement investie pour faire valoir ses revendications en faveur des personnels handicapés. C’est au travers de cette réflexion et consciente de sa responsabilité, que la FCE-CFDT a œuvré pour obtenir l’embauche des personnes en situation de handicap et le maintien dans l’emploi, en particulier pour les salariés victimes d’accidents du travail et/ou de maladies professionnelles.

Outre cette mesure, l’accord précise que l’accueil et l’intégration dans l’entreprise du salarié handicapé se font avec la mise en place d’un référent handicap et d’un tuteur. Si cette disposition s’applique de fait dans les entreprises de plus de 300 salariés, la CFDT est intervenue pour que cette mesure soit étendue plus largement à toutes les entreprises dès lors qu’elles disposent d’un CHSCT.

Il est à noter également le principe de mise en place d’une formation adéquate à destination des différents niveaux d’acteurs (salariés handicapés, recruteurs, personnel encadrant, référents, tuteurs). L’accord signifie clairement l’engagement pris pour que le CHSCT et/ou les DP soient des acteurs incontournables dans la mise en œuvre de l’accord. En particulier, dès lors qu’il y a aménagement de postes de travail. L’accent est mis afin que soit facilité le déplacement des travailleurs handicapés moteur sur l’ensemble du périmètre de l’entreprise. Une disposition précise que, si malgré toutes les mesures entreprises un licenciement devait intervenir, la durée du préavis serait doublée.

Dans une logique identique à l’accord jeunes signé dans la branche, les représentants FCE-CFDT ont entendu laisser des marges de manœuvres aux négociateurs locaux afin que cet « accord cadre » puisse évoluer et s’adapter dans les entreprises et/ou les établissements dépendants de la CCN des industries chimiques.

L’accord signé le 26 mai est accompagné d’une demande d’extension. C’est un impératif pour la CFDT afin que les TPE-PME puissent s’approprier cette problématique d’insertion et devenir motrices d’une dynamique dont l’objectif principal est de gommer une inégalité identifiée face à l’emploi.

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