Les négociations annuelles sur les salaires minima de branche se sont soldées le 12 décembre par la remise d’un projet d’accord prévoyant +1% au 1er février 2013, la valeur du point passant de 7,77 € à 7,85 € et +0,6% au 1er août, la valeur du point passant à 7,895 €. Outre l’augmentation prévue de 1,6%, alors que les prévisions de l’Insee s’orienteraient plutôt vers 1,4% pour 2013, un effort supplémentaire a été consenti pour l’avenant 1 (dégressif de 2,44% pour le coefficient 130 à 1,76% pour le coefficient 205). Le coefficient de calcul du complément de salaire de l’article 1er de l’accord du 19 avril 2006 est modifié et porté à 0,72 à compter du 1er février 2013. Cet élément déterminant reven-diqué par la CFDT a été décisif quant à la prise de position en faveur de la signature de l’accord.
Ce projet d’accord a été signé par la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC. L’extension de l’accord est en cours.
Il a également été acté de poursuivre les négociations sur la mise en place d’un dispositif de couverture « frais de santé » dans les industries chimiques. Le groupe paritaire de travail se réunit à cet effet le 16 janvier.
Une réunion paritaire plénière est aussi programmée le 21 février 2013. Elle portera sur la structure salariale. La chambre patronale a donné suite à la déclaration commune du 12 décembre émanant de l’ensemble des organisations syndicales qui suggèrait de se réunir début 2013 pour s’orienter vers : « une grille de salaires avec une valeur de point unique, du coefficient 130 au coefficient 880 dans la perspective d’une base 35 heures, payées 38 heures. »
Eu égard à un dialogue social étoffé, les négociateurs restent prudents. Ils se battent pour que les négociations débouchent sur des accords respectés portant de nouveaux droits pour les salariés d’une branche en mal d’attractivité.