L’équipe CFDT de Carbone Savoie, conduite par son DSC, avec l’appui de la Confédération, de la FCE-CFDT et de l’URI Auvergne Rhône-Alpes, a été reçue au ministère de l’Economie et des Finances dans le cadre du suivi des engagements pris par le groupe Alandia Industries lors de la cession par Rio Tinto.
Aujourd’hui, le redressement de Carbone Savoie se déroule à un rythme soutenu, et plus rapide que prévu. Il est dû au marché, mais surtout à l’investissement et à l’implication des salarié(e)s, avec pour l’entreprise d’importants gains de productivité.
La direction considère cette mobilisation comme le niveau « normal d’implication », alors que de nombreux salariés sont au bord de l’épuisement suite aux efforts demandés. Les investissements prévus restent quant à eux largement inférieurs à la dotation (31 M€) accordée par Rio Tinto lors de la cession.L’équipe CFDT de Carbone Savoie a fait part de ses inquiétudes et de ses craintes vis-à-vis des orientations stratégiques de l’entreprise, avec le risque d’une nouvelle cession, cette fois par Alandia Industries, et de la délocalisation et/ou de la perte d’une partie des activités.
Au cours de cette rencontre, la CFDT a demandé aux représentants de l’Etat de vérifier et de faire respecter les engagements d’investissements d’Alandia pris initialement.
Pour la FCE-CFDT, le redressement de Carbone Savoie ne doit pas se faire au détriment des salarié(e)s et de leur santé.
Pour la FCE-CFDT, la pérennité de Carbone Savoie s’inscrit dans le maintien d’une filière d’excellence et d’expertise sur l’aluminium en France et en Europe.