Après la réunion de négociation du 31 mars, la FCE considère qu’il reste à écrire les dispositions qui permettront de mettre en œuvre la GPEC dans les TPE/PME. La FCE a fait des propositions.
Pour les patrons de l’Union des industries chimiques (UIC), il s’agissait « de relire le projet d’accord issu de la rencontre paritaire du 10 février ». Mais pour la FCE, cette réunion ne pouvait être une banale séance de relecture.
Le texte proposé intègre un certain nombre de remarques faites en février et se résume en une description rappelant les outils mis ou à mettre à la disposition des entreprises et des salariés, et une invitation à instaurer dans les entreprises une démarche de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) et ce, plus particulièrement dans les PME.
Le premier article souligne qu’il ne faut pas confondre la GPEC et le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). La première a pour objet d’anticiper la gestion de l’emploi et les compétences tandis que le second n’est qu’une gestion dans l’urgence et trop souvent caractérisée par des licenciements.
Le texte décrit ensuite la démarche « idéale » de GPEC. Il met l’accent sur la nécessaire concertation, au sein des entreprises, avec les salariés et leurs représentants. Il décline les différentes phases de la GPEC « qui peuvent servir de méthode de mise en œuvre dans les entreprises ». Ainsi la définition de la stratégie de l’entreprise, l’analyse de ses besoins en ressources humaines, l’évolution des métiers et l’élaboration du plan de formation.
Le texte montre l’intérêt du dialogue social territorial, notamment au niveau professionnel mais aussi au niveau interprofessionnel. Une démarche qui doit contribuer à une meilleure sécurisation des parcours professionnels.
A ce stade, l’équipe des négociateurs FCE a mesuré que le texte a une tonalité plutôt positive, mais il lui manque un « petit quelque chose » ou l’obligation de déclencher la dynamique. La FCE a demandé que soient inscrites des mesures qui permettront de mettre en œuvre la GPEC dans les entreprises, notamment dans les TPE/PME, où l’obligation de négocier n’existe pas. C’est sur ce point que la FCE veut encore améliorer le texte. Un courrier a été envoyé à l’UIC.
La FCE considère que la GPEC ne doit pas être que du discours mais doit aussi se transformer en actes pour la qualité de l’emploi et l’avenir du secteur.