Le projet industriel de restructuration du groupe chimique Ferro laisse toujours interrogatifs les militants CFDT de l’entreprise. Pour eux, l’analyse du contenu des orientations patronales nécessite d’approfondir sérieusement les conséquences des transferts d’activités industrielles envisagés entre les deux sites français du groupe. Et pose clairement la question de la pérennité des sites au delà de cinq ans.
Pour autant, après avoir conclu un accord de méthode pour anticiper au mieux l’impact social des mesures annoncées par la direction du groupe, les militants CFDT du site de Saint-Dizier se sont fortement mobilisés pour obtenir un ensemble de garanties sociales devant réduire le nombre de destructions d’emplois et de licenciements potentiels. Des dispositions fortes et incitatives sur la formation professionnelle, des mesures de reclassement et de départ négocié, les ont conduits à la signature d’un accord le 22 avril dernier. Ces mesures sociales constituent un ensemble d’acquis pour les salariés que la CFDT, majoritaire sur le site, entend bien valoriser.