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Chimie Europe : le dialogue social sectoriel s’organise

La conférence européenne de la chimie organisée à Paris, le 4 décembre prochain, par l’Emcef, notre fédération syndicale européenne, et l’ECEG (Groupement européen des employeurs de la chimie), actera la création d’un espace de dialogue social à l’échelle européenne.

La conférence européenne de la chimie organisée à Paris, le 4 décembre prochain, par l’Emcef, notre fédération syndicale européenne, et l’ECEG (Groupement européen des employeurs de la chimie), actera la création d’un espace de dialogue social à l’échelle européenne.

Notre fédération européenne, l’Emcef, n’avait pas, jusqu’à ce jour, d’interlocuteur patronal de niveau européen. Difficile dans ce cas de donner de la consistance au dialogue social sectoriel… D’autant plus que la chimie européenne réunie, pays par pays, se situe au premier rang mondial.

Inlassablement, depuis plusieurs années, la FCE-CFDT a œuvré pour faire aboutir cette nouvelle dimension de la construction sociale européenne. Tout d’abord, en créant la « trilatérale », dès 1993, avec nos homologues syndicaux Italiens, Espagnols et les dirigeants patronaux de ces trois pays. Pour la France, la FCE et l’UIC (la chambre patronale de la chimie) auront été les précurseurs.

Les travaux de la « trilatérale » ont connu leur apogée lors de l’organisation de la première conférence de la chimie à Milan au début de l’année 2001. Les thèmes centraux de cette conférence ont traité de l’hygiène sécurité et de la formation professionnelle.

La deuxième conférence, organisée par les syndicalistes de l’IGBCE et le patronat allemand, a eu lieu à Berlin à la fin de 2001. Cette conférence a acté le principe de la création de l’ECEG.

Enfin, la conférence de Paris, le 4 décembre prochain, devrait entériner le dialogue social européen et surtout sa concrétisation.

La conférence rappellera tout d’abord le rôle central de l’industrie chimique européenne, la première au monde, et le poids économique que représente son activité (1,7 million de salariés en Europe et plus encore d’emplois indirects, balance positive des échanges à l’exportation…).

Mais cette position centrale serait à coup sûr amoindrie si l’industrie chimique ne prenait en compte la sécurité industrielle indispensable à l’acceptation d’une production à haut risque, tant pour les salariés, la population et l’environnement.

Enfin, le troisième thème de la conférence traitera du dialogue social et proposera de concrétiser ce dialogue par la mise en œuvre de dossiers au cours de l’année 2003.

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