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CHIMIE CNB : l’emploi au cœur des débats

En janvier dernier, l’Union des industries chimiques tenait ses Etats généraux à Lyon et vantait une « chimie citoyenne », soucieuse de sa pérennité et respectueuse de l’environnement, pour offrir au public, et surtout aux jeunes, une meilleure image d’elle-même.

En janvier dernier, l’Union des industries chimiques tenait ses Etats généraux à Lyon et vantait une « chimie citoyenne », soucieuse de sa pérennité et respectueuse de l’environnement, pour offrir au public, et surtout aux jeunes, une meilleure image d’elle-même. Un message que la chambre patronale renouvelait début juin dans un encart de huit pages publié par le journal Le Monde.

Si l’ambition est certes louable, les propos cependant ne trouvent guère de relais concrets dans les entreprises. C’est ce qu’ont montré les interventions des membres du comité national de la branche (CNB) Chimie, réunis le 21 juin dernier. En Alsace, on annonce fermetures et licenciements économiques par « consentement mutuel ». En Ile-de-France et en région Paca, on parle de restructurations et de gestion prévisionnelle des compétences (GPEC). En Lorraine, c’est la restructuration du site de Carling qui fait la Une. Une fuite d’acide chlorhydrique fait l’actualité de la chimie toulousaine. Tandis qu’en Dauphiné-Vivarais, une pelleteuse a crevé une conduite de gaz, en toute discrétion. Enfin, dans les Pays de Loire, des patrons rencontreraient des difficultés pour embaucher.

Que faut-il donc attendre du contrat d’études prospectives (CEP) engagé à la suite du Rapport Garrigues sur l’avenir de la chimie, et de la mise en place du Comité d’orientation stratégique des industries chimiques ? Après la réalisation d’un état des lieux, le cabinet chargé du CEP procède actuellement à la rédaction de scénarii futurs, et s’appuie pour cela sur des enquêtes menées auprès d’experts (cabinets, patrons, organisations syndicales). Mais si aujourd’hui, rien ne dessine de véritables perspectives, on entend cependant davantage parler de GPEC dans les entreprises, la loi en faisant un thème obligatoire de négociation. C’est pourquoi pour le CNB, cette question devrait faire l’objet d’une négociation nationale.

Le débat s’est ensuite tout naturellement prolongé sur le thème de la formation professionnelle, et plus particulièrement sur la situation financière de l’organisme paritaire collecteur agréé C2P. La multiplication des demandes de prise en charge des dossiers par les entreprises nécessite un regard plus pointu des équipes syndicales sur ce qui se fait en termes de professionnalisation et de droit individuel à la formation. Une affaire à suivre de près.

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