Alors que la direction du groupe voulait procéder à un gel des salaires pour 2009, la FCE-CFDT a pesé de toute sa détermination et son action pour qu’il en soit autrement. Aussi, pour la dernière séance de négociation, c’est un accord garantissant le pouvoir d’achat et donnant même un « coup de pouce » aux salaires les plus bas, qui a clos la négociation. Les mesures s’appliquent rétroactivement au 1er janvier.
Les salaires inférieurs à 1800 euros bénéficient d’une majoration de 10 euros et d’une revalorisation de 1,2 %, tandis que les salaires compris entre 1800 et 3000 euros , outre la majoration de 10 euros , sont revalorisés de 1,0 %. Un autre accord a également été conclu. Il attribue une prime de 600 euros à tous, au titre d’un manque à gagner sur l’intéressement de 2008.
Le troisième accord concerne l’indemnisation des périodes de chômage partiel. Il instaure le maintien intégral des salaires s’ils sont inférieurs à 2500 euros. Au-delà, c’est la règle conventionnelle de branche qui s’applique. Désormais ce sont les conditions de travail et l’emploi qui sont à l’ordre du jour.