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Tous les intervenants européens ont souligné les difficultés actuelles du dialogue social et ce, quel que soit le type de régulation sociale du pays.

Tous les intervenants européens ont souligné les difficultés actuelles du dialogue social et ce, quel que soit le type de régulation sociale du pays. Les attaques de tous les patronats, alimentées par la montée des idées libérales, poussent vers un syndicalisme sur la défensive pour préserver les acquis des salariés. S’il est indéniable que le dialogue social européen progresse, son rythme reste encore pour chacun insuffisant.

La mise en place progressive d’un syndicalisme européen ouvre indéniablement un nouveau champ de négociation à investir. Des avancées significatives émergent (comité d’entreprise européen, dialogue sectoriel, accords européens repris dans la législation européenne…), comme de nouveaux thèmes sociaux (le télétravail, par exemple).

La différence majeure entre pays relève du poids de la législation ou de la prédominance des accords de branche. Dans les pays latins, et plus particulièrement en France, la loi prédomine ; les accords de branche et d’entreprise viennent ensuite la compléter. L’extension de la plupart des accords de branche conduit à ce que chaque salarié bénéficie de ces accords. Dans les pays nordiques et anglo-saxons, les accords de branche prédominent. Ils ne s’appliquent qu’aux entreprises adhérentes à la branche concernée, ce qui conduit à des écarts entre salariés de la même branche. Pire, en Allemagne, des entreprises ne souhaitent plus adhérer à la branche pour ne pas avoir à appliquer le contenu d’une convention collective.
Si chaque organisation syndicale se veut indépendante, son lien avec les partis politiques sociaux démocrates existe bel et bien. L’enjeu : que les syndicats pèsent dans les choix de ces partis politiques lorsqu’ils sont au pouvoir.

Le taux de syndicalisation lui s’étale d’environ 9 % en France à 80 % au Danemark. Le fait qu’au Danemark les accords ne bénéficient qu’aux salariés des entreprises adhérentes à une branche, sans substitution de la loi, explique en partie ce taux élevé de syndicalisation. Mais le facteur déterminant est que les syndicalistes danois gèrent l’assurance chômage et qu’ils jouent un grand rôle dans l’embauche. Enfin, partout, le service rendu à l’adhérent s’avère un élément essentiel du développement syndical.

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