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Ce n’est pas aux salariés de payer l’irresponsabilité des financiers

La FCE-CFDT a organisé une conférence de presse le 3 novembre pour alerter les médias sur les conséquences sociales de la crise financière dans les entreprises de son champ.

La FCE-CFDT a organisé une conférence de presse le 3 novembre pour alerter les médias sur les conséquences sociales de la crise financière dans les entreprises de son champ.

La FCE a un fait un point devant les journalistes des situations alarmantes que de nombreuses entreprises rencontrent suite à la crise financière. Même si dans certains secteurs comme par exemple, la filière automobile, les difficultés existent depuis plusieurs mois, la nouvelle situation les accentue. L’impact touche l’emploi et le temps de travail, les salaires et les investissements.
« Chaque jour, nous avons des annonces de fermeture de sites industriels ou des reports d’investissement» précise Patrick
Pierron, secrétaire général de la fédération. « Dans la plupart des secteurs pour ne pas dire dans l’ensemble de l’industrie, les contrats intérimaires sont arrêtés et des mesures de chômage partiel sont proposées aux salariés » complète Dominique Bousquenaud, secrétaire fédéral chargé de l’action revendicative. « Toutes ces situations amènent de la détresse chez les salariés qui se sentent injustement pénalisés par une situation créée par d’autres » renchérit Jean-François Renucci, secrétaire fédéral chargé des questions de vie et santé au travail.

Devant ce constat, la fédération a réaffirmé avec force que ce n’est pas aux salariés de payer la déroute d’un système financier. Elle constate que l’Europe et le gouvernement tentent de trouver des réponses pour faire face à cette crise même si certaines mesures sont critiquables. Mais cela ne suffit pas.

La FCE demande solennellement aux entreprises de prendre part à la relance économique nécessaire en donnant du pouvoir d’achat aux salariés et en maintenant voire en créant des emplois.Par conséquent, elle demande aux employeurs plus de transparence dans la gestion des situations.

La FCE demande l’ouverture de négociations salariales au titre des clauses de revoyure pour solder 2008 en tenant compte de l’inflation et d’engager sans tarder les discussions pour 2009 afin de donner de la visibilité sur le pouvoir d’achat.

La FCE demande que des réunions paritaires de l’emploi se tiennent pour évaluer la situation existante et tracer des perspectives dans ce domaine afin de sortir rapidement du climat dépressionnaire constaté.

La FCE demande enfin qu’une veille économique et industrielle soit mise en place dans chaque branche afin d’avoir un diagnostic précis et régulier des situations dans chaque secteur. Un courrier dans ce sens a été envoyé à chaque branche patronale.

Pour la FCE, les pouvoir publics doivent créer les conditions de la relance mais c’est aux entreprises de traduire cette impulsion dans les faits. Il serait irresponsable que les entreprises s’enferment dans la morosité ambiante et ce serait injuste pour les salariés.

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