Les membres du CDF sont revenus sur le débat qui a eu lieu au conseil national confédéral d’octobre 2004 concernant le débat interne initié par le bureau national en 2003.
En revenant les 4 et 5 novembre 2004 sur le débat qui a eu lieu au conseil national confédéral d’octobre 2004 concernant
le débat interne initié par le bureau national en 2003, les membres du comité directeur fédéral (CDF) ont salué la performance qui a consisté à débattre avec un nombre conséquent de militants dans ce délai.
Ils ont aussi souligné un autre élément positif : la capacité qu’a eue notre organisation à ne pas en rester à un constat sur notre démocratie interne, mais à ouvrir des perspectives de réflexion sur le monde du travail et les contours d’une société plus juste et plus solidaire.
Implication des militants
Les échanges ont porté sur la manière de faire vivre concrètement la dynamique d’un débat participatif sur les thèmes recensés dans nos organisations, allant de la fédération jusqu’aux syndicats.
Tous les intervenants ont insisté sur le fait que l’implication des militants dans cette dynamique est un enjeu majeur pour renforcer la cohésion de notre organisation.
Une fois cette volonté politique affirmée, les difficultés d’une mise œuvre à tous les niveaux de structure ont été soulignées.
Tenir compte des disparités
Il faudra tenir compte des disparités existantes entre militants au regard du droit syndical. La réussite de l’implication du plus grand nombre passera par notre capacité collective à permettre aux militants des petites entreprises à dégager du temps pour contribuer aux discussions.
Les conseils syndicaux et les collectifs de section doivent s’emparer du rapport interne présenté en octobre dernier. Les secteurs locaux peuvent aussi être des lieux d’échanges de proximité.
Débats et confrontations
La volonté de renouer avec la culture du débat en interne et l’organisation de confrontations avec les acteurs de la société civile ou les autres centrales syndicales exigent un apprentissage de tous les instants. C’est une condition essentielle si nous ne voulons pas tomber dans la caricature ou la démagogie, et si nous voulons faire vivre la valeur d’émancipation chère à toute la CFDT.