L’an dernier, en mars, la CFDT signait l’accord sur la revalorisation des minima. Mais celui-ci a été rapidement rattrapé par celle du Smic, et ce sont les onze premiers coefficients qui se sont retrouvés en dessous. Dès lors, la CFDT, en lien avec l’intersyndicale, a mis pour seule priorité de la branche la revalorisation des minima, les autres réunions de branche ayant été suspendues jusqu’à une réouverture des négociations, en septembre. Lors de cette deuxième séance annuelle, la CFDT a pu obtenir une évolution du point de raccordement (impact significatif sur la revalorisation de l’écart entre coefficients), mais étant seule signataire de l’accord, il n’a pas pu être appliqué. Sans accord de branche, les quatre autres organisations syndicales ont refusé de siéger dans les différentes réunions de la branche, la CFDT participant seule jusqu’à début 2023. Deux réunions pourront finalement se tenir pour obtenir un accord majoritaire. Cet accord, signé par la CFDT, comprend une nouvelle valeur du point de 7,10€ au lieu de 6,55€ (augmentation de 8,40% ; impactant la réévaluation de la prime d’ancienneté du même pourcentage) ; un point de raccordement qui passe du coefficient 255 à 270. Un premier coefficient 130 à 1 735,00€ au lieu de 1 610€ (+ 7,76% par rapport au dernier accord et + 1,50% au-dessus du Smic). Obtention d’une clause de revoyure en milieu d’année et application au 1er avril pour les entreprises adhérentes aux chambres patronales signataires et à l’extension pour les autres.
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