La direction de la nouvelle entreprise Goodyear Dunlop Tires France, issue de la fusion de Goodyear France, Dunlop France et SEIA (voir Hebdo précédent), se veut rassurante : « Il s’agit maintenant de mener une négociation gagnant-gagnant où chacun trouvera son compte ». Objectif louable, mais pour l’instant les perspectives industrielles et sociales demeurent floues.
Optimiste, la direction déclare que la fusion n’entraînera aucune baisse d’effectif. On souhaiterait y croire. C’est pourtant rarement comme cela que les choses se passent ! Sans information, ni concertation préalable, la direction a aussi dénoncé deux accords de « l’ancien » Dunlop France.
La FCE-CFDT considère qu’il faut aller plus loin que les six premiers accords interentreprises, conclus pour harmoniser les statuts des salariés des 3 sociétés d’origine. Ils ne sont qu’une étape et ne garantissent que temporairement la situation des salariés. Il est temps de se mettre autour de la table pour négocier leur statut dans la nouvelle entreprise. Les thèmes de la négociation « gagnant-gagnant » doivent être clairement définis. La FCE fera des propositions.