Après la conclusion d’accords dans les secteurs de la métallurgie et du bâtiment, les négociations salariales s’ouvrent pour ceux de la chimie et de l’énergie. Le syndicat allemand IG BCE revendique pour l’ensemble des salariés de ces secteurs, une évolution de 5% des salaires et un accord sur l’apprentissage (avenir par la formation et l’embauche).
Pour les 40 000 salariés de l’industrie du caoutchouc, un accord a été conclu le 30 mai dernier. Celui-ci prévoit une évolution des salaires de 5% étalés sur 24 mois, qui est répartie de la manière suivante : 2,5% au 1er juin 2016, 1,9% au 1er juin 2017 et 0,6% au 1er janvier 2018.
Après le caoutchouc vont s’ouvrir des négociations pour l’ensemble des salariés de la chimie et de l’énergie. Ce secteur est le 3e plus important en Allemagne. Cependant, les négociations risquent d’être plus difficiles au regard de la volonté des employeurs à remettre en cause certaines dispositions. Selon les employeurs, la croissance de l’industrie chimique n’évolue plus et si sur les 5 dernières années les salaires ont évolué de 15%, la productivité a reculé de 4%. De même, l’une des plus importantes industries de l’énergie, RWE, cherche à supprimer le 13e mois et à réduire le montant des différentes primes ainsi que le nombre de jours de congés.
La FCE-CFDT suit attentivement l’évolution de ces négociations en Allemagne, mais aussi dans d’autres pays limitrophes.
