Sans surprise, cette 4e réunion paritaire de négociation a remis au centre du débat l’interrogation des salariés quant à l’avenir de la prime d’ancienneté. De son côté, le syndicat patronal a réaffirmé sa volonté de supprimer la référence aux salaires minima pour le calcul de la prime. Aux craintes d’en voir « geler » le montant, il a répondu qu’elle évoluerait annuellement « sur la base, a-t-il précisé, d’un indice incontestable ». Il y a de quoi rester perplexe car c’est aussi la grille des taux effectifs garantis (TEG) ou salaires minima des coefficients 130 à 225 qui devrait progresser.
La chambre patronale ne nous a pas habitués à tant de générosité. Alors les plus méfiants d’entre nous flairent le piège. Une réunion est programmée en avril. D’ici là, la CFDT va préciser sa revendication en termes de salaires minima. Elle sera un des éléments pour alimenter les discussions lors de la prochaine réunion intersyndicale de préparation avant la paritaire d’avril.