2012 est une année importante pour la démocratie en France. Elle l’est aussi pour Michelin puisque les élections des établissements de Clermont-Ferrand se dérouleront lors du dernier trimestre.
Pour les équipes CFDT, l’objectif majeur est de repasser première organisation syndicale au sein de la manufacture et du groupe Michelin avec, en toile de fond, un travail spécifique pour une meilleure implantation chez les cadres.
Parallèlement au travail de préparation de ces élections professionnelles, plusieurs négociations se profilent, elles porteront principalement sur les relations sociales, la mixité et la prévoyance décès.
La négociation sur les relations sociales est pour la CFDT de la plus haute importance. Elle intervient après une année 2011 qui s’est terminée par deux grands constats d’échec. Sur les salaires et la pénibilité où la CFDT a refusé de mettre sa signature. Cette négociation n’est pas la première sur le sujet. En 2006, un accord avait été signé par la CFDT et avait fait l’objet d’une opposition très contestable de la CGT. Cela sera l’opportunité de revendiquer une amélioration forte des échanges entre partenaires sociaux et la mise en place d’une meilleure qualité de dialogue social, sans oublier une réelle reconnaissance du fait syndical. Les élus CFDT ont d’ores et déjà pointé tous les disfonctionnements sociaux dans le groupe et travaillent à bâtir un cahier de revendications. Ils s’appuient notamment sur l’étude réalisée par le Comité Européen du groupe qui porte sur les freins, les forces et les bonnes pratiques de Michelin en termes de dialogue social européen.
Concernant la négociation sur la mixité, elle doit enfin permettre une réelle prise en compte de l’égalité professionnelle au sein de l’entreprise. L’entreprise doit être volontariste concernant l’embauche des femmes et leur maintien dans l’emploi.
La CFDT sera particulièrement active concernant la troisième négociation sur la prévoyance décès car il est impératif de faire une révision des dispositions existantes qui sont source d’inégalité et d’incohérence. Le système doit donc être remis à plat.
Tous ces rendez-vous laissent présager beaucoup de travail et des enjeux importants pour toutes les équipes CFDT du groupe. Gageons qu’ils seront remarquablement négociés.