« Après trois rendez-vous paritaires de négociations sur les salaires, nous nous orientons vers un constat d’échec, faute d’une volonté réelle des chambres patronales à négocier sérieusement. » Avec ce diagnostic d’un dialogue social en berne, la fédération considère que le risque est grand de ne pas pouvoir conclure un accord qui remette à un niveau acceptable des salaires minima dépassés aujourd’hui par le smic !
En effet le relèvement de la valeur du coefficient 130 à 1,63 euros au-dessus du smic soit 0,37%, et une valeur de point à 6,09 euros restent trop éloignés des revendications de la FCE-CFDT. Les représentants des chambres patronales ne détiennent qu’un mandat bien limité, une situation qui pose question quant à la volonté de dialogue social dans la branche. Aussi, la fédération réitère sa demande de rencontre avec les responsables des branches patronales du secteur pour tenter de sortir de cette impasse.
La FCE espère que certaines organisations syndicales n’auront pas la mauvaise idée de cautionner les propositions actuelles.