En signant seule avec le SNCP, l’une des 2 fédérations patronales, la nouvelle grille des salaires minima de la branche du caoutchouc, la FCE-CFDT permet la revalorisation dès le 1er avril prochain des salaires les plus bas, y compris des salaires réels pratiqués dans les petites entreprises jusqu’alors alignés sur les niveaux définis par l’accord de juillet 2003.
En augmentant la valeur du point de 1,6 %, c’est aussi la prime d’ancienneté qui est ainsi majorée. Quant au petit coup de pouce donné aux taux effectifs garantis, cela représente une majoration de 3 % au coefficient 130 et un gain de 35 e par mois, soit 420 e par an.
Un calcul qu’a peut-être fait Ucaplast, l’autre fédération patronale qui représente les petites entreprises, pour ne pas signer cet accord qu’elle trouve sûrement trop ambitieux. Les autres organisations syndicales de salariés ont aussi refusé de signer cet accord qu’elles trouvent insuffisant. L’attitude bornée d’Ucaplast laisse présager quelques difficultés pour le prochain rendez-vous de négociation des salaires fixé en septembre. Pour l’heure, rien n’aurait été fait pour les minima sans l’insistance de la CFDT.