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CAOUTCHOUC GPEC Michelin, un accord mi-figue, mi-raisin !

Depuis quelques années, la CFDT Michelin déplorait qu’aucun accord GPEC n’ait pu être conclu, la direction ayant, dans la dernière version soumise à signature,...

Depuis quelques années, la CFDT Michelin déplorait qu’aucun accord GPEC n’ait pu être conclu, la direction ayant, dans la dernière version soumise à signature, retiré tout dispositif permettant aux seniors de partir en temps partiel avec une participation de l’employeur. 2016 a vu une négociation GPEC s’ouvrir à la demande de la CFDT. 

Les négociateurs CFDT comptaient arriver à un accord qui nous permettrait de comprendre la stratégie du groupe Michelin France en matière d’emploi, d’effectifs (départs/embauches), d’anticiper l’apparition de nouveaux métiers, mais aussi la disparition d’autres et ainsi anticiper la formation des salariés, sans oublier les volets tutorat, formation professionnelle, CPF, mobilité professionnelle, CQP, évolution des salariés exerçant des fonctions syndicales…

Les négociateurs ont aussi revendiqué des mesures pour la reconnaissance de la pénibilité. Après de nombreuses réunions, l’entreprise s’est contentée pour tous les domaines constituant un accord GPEC, de réaliser un répertoire de ce qui se pratique chez Michelin. Seule réelle avancée que la CFDT a obtenu, la reconnaissance de la pénibilité. En effet, par cet accord, l’entreprise permet aux salariés qui pourraient partir dans les 3 ans (durée de l’accord) et qui annonceraient leur date de départ à la retraite de bénéficier de 3 jours par mois de préavis et de 6 jours par mois pour les salariés ayant travaillé au moins 15 ans en équipe (horaire posté).

Elle a aussi accepté de verser un abondement pour le rachat de trimestres jusqu’à 50% du nombre de trimestres rachetés, plafonné à 30 000€ bruts, de favoriser le changement des horaires de travail pour les salariés arrivant à 5 ans de la retraite.

La CFDT aurait été entièrement satisfaite de cette négociation si l’entreprise avait accepté de s’engager plus concrètement au niveau des indicateurs et des éléments qu’elle nous transmettra pendant la durée de cet accord. En effet, nous allons devoir nous satisfaire des éléments contenus dans la BDES pour nous faire un avis sur la stratégie qu’elle mettra en œuvre en termes d’emplois et d’organisation de travail.

La CFDT Michelin s’est finalement annoncée signataire de cet accord GPEC.

Le dialogue social, et les relations sociales, ça se travaille au quotidien, mais il faut être au moins deux ! 

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