Au 13 juin, le projet d’accord de branche sur la formation professionnelle dans le caoutchouc semble proche de sa version finale. Mais s’il se concrétise, cet accord proposera-t-il aux salariés des avancées pour améliorer la loi ? C’est la question que se sont posés les négociateurs CFDT à l’issue de la réunion .
Le texte propose certes des mesures qui concernent l’entretien à tenir tous les deux ans avec les salariés, la validation des acquis de l’expérience, le droit individuel à la formation (DIF) et ses 20 heures inscrites dans la loi. Mais la chambre patronale se dégage de tout investissement sur le passeport formation, considérant qu’il appartient au salarié.
Une façon de dire qu’elle fera les choses a minima. Tout laisse à croire que les patrons veulent récupérer le DIF pour leur propre compte.
Autant dire qu’il faudra être vigilant dans les entreprises. La FCE-CFDT attend aussi de voir quelles seront les mesures concrètes pour les petites entreprises en termes d’information. Rendez-vous le 29 septembre.