Salaires, emploi et formation ont été au cœur des débats. C’est un comité national de branche (CNB) quasiment au complet qui a fait le point sur les différents dossiers ouverts dans la branche. Un état des lieux de ce qui se déroule dans les entreprises, au plus près des salariés, a été établi. Les membres du CNB ont aussi partagé leurs expériences d’animateurs de comité territorial et engagé un débat sur la filière automobile.
Les participants, qu’ils soient animateurs de la branche ou délégués syndicaux centraux, ont fait état des récentes évolutions ou des faits saillants repérés sur leur périmètre respectif. Ils font part d’une baisse d’activité et certains sont percutés par le chômage partiel.
De nombreuses entreprises sont en pleine mutation et restructuration comme Trelleborg qui se divise en plusieurs entités. C’est aussi le temps des négociations au sein des entreprises et dans les différentes liaisons. Les principaux sujets concernent l’incapacité, l’invalidité, les seniors, l’égalité, la RTT, les NAO, etc.
Au niveau de la branche, les participants ont largement débattu de la question des salaires minima et la déconnexion imposée de la prime d’ancienneté lors de la réunion du 3 octobre. Après des échanges et une discussion sur cette question, les participants ont examiné les éléments à ajouter pour compléter la revendication syndicale commune.
Le CNB a pris connaissance des premiers éléments de l’analyse sectorielle présentée par Ideforce. Elle sera présentée en mars prochain aux membres du CDF. Cette nouvelle présentation se veut plus complète que la précédente. Elle traitera dans les détails des situations industrielles et économiques actuelles ainsi que les perspectives. Les questions liées à l’emploi, la syndicalisation et la politique revendicative seront éga-lement traitées. Cette note sera pour les membres du CNB un outil dynamique de référence pour leur action. Elle devra être régulièrement mise à jour.
Du côté du développement, les membres du CNB ont exprimé leurs initiatives, réussites, et difficultés, mais aussi leur envie de faire ! Cette volonté de développer, qu’ils soient responsables d’une liaison ou d’une branche territoriale, passe par une phase de diagnostic et la définition des objectifs mais également par l’évaluation des moyens à mettre en œuvre. Le développement, c’est d’abord le renouvellement des pratiques syndicales dans les équipes.
