Après l’échec d’avril 2002, la négociation de juillet sur les salaires minima s’est conclue avec un accord signé par la CFDT et la CFTC.
Seule animatrice des négociations, la CFDT a fait des propositions afin de décoincer une grille dont les niveaux, définis par l’accord de mai 2000 n’avaient été que partiellement modifiés en mai 2001.
Au 1er juillet la valeur du point est passé de 35,60 F à 5,56 euros. Au-delà des minima, c’est aussi une revalorisation de 2,4 % de la prime d’ancienneté. Quant aux TEG (taux effectifs), le coefficient 130 est fixé à 1 143 euros et le 140 à 1 154,37 euros.
Il n’y a donc plus qu’un seul coefficient sous le Smic au lieu de sept. Ce n’est pas encore le « Top », mais la CFDT a tenu à concrétiser cette avancée car en octobre s’ouvre une autre discussion. Elle promet d’être difficile. Les patrons veulent obtenir une nouvelle formule de calcul de la prime d’ancienneté. Voilà, à n’en pas douter, un bon sujet de débat pour les prochaines réunions de branches territoriales et de secteurs locaux !