Pour échapper à la concurrence par les prix, les entreprises sont à la recherche de l’innovation, et de la plus radicale de ses formes, l’innovation de rupture. Innover, c’est transformer un mode d’organisation, des compétences, des identités professionnelles. Le modèle n’est pas celui du génie portant seul les innovations d’une entreprise, mais celui d’un chef de projet, d’un manageur d’équipes qui impulse des idées, sélectionne, rachète ou valorise des brevets, mobilise les salariés dans des organisations collaboratives. Susciter l’intérêt des employés relève de la compétence métier de l’innovateur. Comment manager l’innovation qui ne peut se penser, se gérer ni se décréter comme les autres ressources de l’entreprise ? Si le moteur de l’innovation est la coopération, la fertilisation croisée des connaissances et des compétences, comment l’organiser hors des murs de l’entreprise ? Le territoire peut-il en être un levier ? Et la formation ?

Comment distinguer les organisations de travail en mesure de favoriser des innovations socialement utiles, facteur de progrès pour tous, de celles qui peuvent, au contraire, être autodestructrices pour l’entreprise ou néfastes à la société ?

C’est le thème – qui nous concerne tous- du prochain séminaire de l’Observatoire des cadres. Il aura lieu le 1er juillet; à partir de 18h15. Il sera également diffusé en direct via Internet. Les équipes peuvent en profiter pour convier des cadres et des adhérents de leur territoire pour le regarder ensemble, envoyer leurs questions par texto, puis continuer à échanger après la fin de la télétransmission. Parmi les intervenants du prochain séminaire figure le directeur de la recherche et de l’innovation du CESI ( école d’ingénieurs et formation professionnelle ). En tant qu’organisme paritaire où la CFDT est représentée, il peut aussi être un partenaire.