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Bureau national cadres : retour d’expérience et outillage des militants

A l’ordre du jour, un point de retour d’expérience sur les élections dans la fonction publique. L’abstention fait malheureusement partie du constat. Mais son effet sur notre représentativité n’a pas généré de déstabilisation, et notre 1ère place d’organisation syndicale est confirmée. L’abstention reste une source de préoccupation réelle pour les équipes quel que soit le secteur d’activité. Dans le privé, comme dans le public, elle interroge forcément : organisation des élections, campagnes électorales, vote électronique unique et son cortège de difficultés de connexion… constituent des réalités qui oblige à s’interroger sur l’organisation d’un temps électoral qui ne se renouvelle qu’une fois tous les 4 ans…

Autre thématique traitée : la construction de l’argumentaire CFDT Cadres relatif à la charge de travail, aux RPS. Le terme RPS est-il circonstancié ? Couvre-t-il l’ensemble des réalités vécues par les cadres à tous niveaux de responsabilité ? Comment accompagner les managers dans le traitement de ce sujet, qu’ils en soient victimes ou potentiellement vecteurs lorsqu’ils sont happés par des modes de management polluants qui sont autant de terreau à la fabrication du mal-être au travail ? Le traitement du sujet est très attendu par les salariés, toutes catégories socioprofessionnelles confondues. L’outillage des élus et des mandatés existe, on souligne notamment l’importance du DUERP (document unique d’évaluation des risques professionnels) qui constitue une fondation indispensable à la prise en charge de tous les risques physiques ou psychiques qui peuvent s’installer dans les organisations du travail. L’argumentaire se construit pour permettre aux militants de s’engager sur ce sujet complexe mais nécessaire avec des repères et des plans de bataille.

Le sujet retraite a bien sûr été évoqué. Face au passage en force via le 49.3, quelles voies reste-t-il à explorer ? Quid du référendum d’initiative populaire ? Les conditions de sa mise en œuvre sont très encadrées. Une fois la réforme passée, le processus n’a que 9 mois pour remplir toutes les conditions : réunir 4,87 millions d’électeurs signataires, recueillir 1/5e des parlementaires. Dès le 20 mars, jour de l’adoption officielle de la réforme après le rejet des motions de censure, plus de 250 députés et sénateurs de gauche ont soumis une proposition de loi au Conseil constitutionnel visant à « affirmer que l’âge légal de départ à la retraite ne peut être fixé au-delà de 62 ans ». 7 français sur 10 se disent prêt à le signer. Le Conseil constitutionnel a désormais jusqu’au 20 avril pour se prononcer et avaliser ce projet de loi via le véhicule du RIP.

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