Communiqué de presse n°72/02 du 25 sept 2002
Les informations selon lesquelles le CHSCT de l’usine AZF de Toulouse aurait dissimulé les conclusions d’un rapport qu’il avait lui même commandé au cabinet CIDECOS-CONSEIL sont particulièrement graves et choquantes.
Si la mise en cause du CHSCT d’AZF Toulouse devait se vérifier c’est la crédibilité du syndicalisme d’entreprise qui serait mise en cause sur des enjeux déterminants pour l’avenir des industries à risque et de leurs emplois dans notre pays.
La section syndicale CFDT du site avait à l’origine proposé que le rapport d’expertise soit établi par l’INERIS, organisme dont la compétence et l’impartialité ne sont pas contestables. Le CHSCT avait refusé cette proposition.
Notre fédération demande depuis des mois la communication du rapport réalisé par CIDECOS, tant directement par courrier de notre délégué syndical central auprès de la CGT qui détient le mandat de secrétaire du CHSCT, que par l’intermédiaire de l’avocat que nous avons chargé de ce dossier. A ce jour ce rapport n’est toujours pas en notre possession.
La maîtrise des risques industriels est un engagement de fond de notre fédération pour qui l’implication des salariés et de leurs représentants est indispensable à la sûreté des sites.
Le choc subi par les salariés, le fait qu’ils aient été souvent injustement mis en cause ont incontestablement alimenté un esprit de corps cultivé par les dirigeants de l’entreprise. Mais cela ne saurait justifier, si elle est avérée, la dissimulation d’éléments utiles à l’enquête.
La FCE-CFDT continuera d’agir pour que toute la lumière soit faite sur les circonstances et responsabilités de cette catastrophe.
Contact : Pierette Dubois Tél.: 01 56 41 53 22
