Malgré les alertes répétées depuis plusieurs mois de la FCE-CFDT et de l’ensemble des fédérations syndicales auprès des employeurs sur la baisse du pouvoir d’achat des salariés, ces derniers ont « toujours joué la montre » en invoquant des prétextes de calendrier, l’attente de confirmation des chiffres d’inflation, d’éventuelles mesures gouvernementales… 

La seule augmentation générale en 2022 pour les salariés des IEG a été le relèvement du salaire national de branche (le SNB) de 0,3% au 1er janvier. Face à une augmentation dépassant déjà 5,2% à fin mai, c’est complètement intolérable. 

Pour donner une mesure des dégâts salariaux, si rien ne se passe, presque tous les salariés perdront du pouvoir d’achat cette année, même ceux qui ont obtenu un avancement individuel au choix ! Ceux qui obtiennent 1 NR et 1 échelon d’ancienneté seront (peut-être) tout juste préservés ! C’est inacceptable ! 
C’est le message que sont venus exprimer les salariés des IEG, ce 2 juin, dans les entreprises, le plus souvent de manière intersyndicale, avec des taux de mobilisation conséquents : Electricité de Strasbourg : 64,6%, Storengy : 42%, Enedis : 41,6% et, évidemment, la FCE-CFDT y a pris pleinement sa place !
C’est bel et bien un véritable « avertissement sans frais » pour les employeurs qui n’ont pour l’instant fait qu’une seule ouverture : recevoir les fédérations syndicales le 20 juin prochain « pour une réunion spécifique sur les mesures salariales et l’inflation ».

La FCE-CFDT demande aux employeurs une revalorisation du salaire national de branche pour préserver les salariés des IEG de la baisse du pouvoir d’achat due à l’inflation. Ils l’ont fait par le passé, dans les années de forte inflation, avec parfois plusieurs revalorisations annuelles, ils doivent le faire aujourd’hui !