Le groupe chimique Arkema, qui ne compte pas moins de 12 311 salariés dans 13 pays d’Europe (dont plus de 9 900 en France), a ouvert les négociations pour la mise en place d’un Comité d’entreprise européen (CoEE).
Le 18 janvier dernier, la direction réunissait pour une seconde fois le groupe spécial de négociation (GSN), composé de trois organisations syndicales françaises (CFDT, CGT et CFE-CGC), de l’Emcef, fédération européenne, et de représentants des différents pays européen. En préambule à cette réunion, la direction précisait sa volonté de conclure un accord avant la fin de la journée : le décor était planté !
Les représentants des différents pays présents dans le GSN n’ont pu qu’amender « à la hussarde » le projet d’accord de la direction. Après avoir proposé de modifier une toute dernière fois le texte, la direction a décidé de clôturer la négociation. Le texte, en l’état, est désormais soumis à signature.
Pour la FCE-CFDT, l’instance européenne d’information et de consultation qu’est le CoEE doit permettre le développement du dialogue social européen dans l’entreprise. Au vu de cette négociation pour le moins expéditive, le groupe Arkema devra tenir compte de cette exigence.