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Arc International : un rapport de force gagnant

Après six ans de gel des salaires chez Arc International, l’intersyndicale obtient pour les salariés 2 % d’augmentation salariale, ainsi qu’une prime fixe et garantie de 1 500 ? à partir de 2007. Retour sur un rapport de force gagnant.

Après six ans de gel des salaires chez Arc International, l’intersyndicale obtient pour les salariés 2 % d’augmentation salariale, ainsi qu’une prime fixe et garantie de 1 500 ? à partir de 2007. Retour sur un rapport de force gagnant.

Après six ans de gel des salaires chez Arc International, l’intersyndicale obtient, avec le soutien des salariés de l’entreprise, 2 % d’augmentation salariale à partir d’octobre, une prime exceptionnelle de 250 euros en décembre, ainsi qu’une prime fixe, annuelle et garantie, à durée indéterminée, de 1 500 euros à partir de 2007. Cette dernière prime, équivalente à un 13e mois, évoluera annuellement en fonction des augmentations générales. Cet accord, qu’a signé notamment la CFDT, s’applique à l’ensemble des ouvriers, employés, techniciens et agents de maîtrise. Une négociation spécifique s’est ouverte depuis le 1er décembre pour les cadres.

Dès le mois d’avril 2006, dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire sur les salaires, la direction d’Arc International proposait un 13e mois sous forme de prime annuelle, mais aussi le gel des salaires jusqu’en 2009. La CFDT avait estimé cela inacceptable, et avait revendiqué une augmentation minimale des salaires de 2 % au mois d’octobre et une prime égale pour tous de 1 500 euros sans contrepartie. Après plusieurs réunions de négociation, d’avril à juin, la direction campait sur ses positions, et seul un syndicat minoritaire signait l’accord salarial. La CFDT, la CGT, la CFTC et FO faisaient alors valoir leur droit d’opposition. De nouvelles négociations s’ouvraient à partir du mois de juillet, mais la direction refusait les propositions de l’intersyndicale en faisant un chantage à l’emploi. L’intersyndicale, sous l’impulsion de la CFDT, décidait alors de mobiliser les salariés le 23 novembre pour l’ultime négociation. Plus de 1 000 salariés répondaient présents et manifestaient pendant plus de deux heures. Pour la première fois, la direction acceptait les propositions syndicales et finalisait l’accord salarial.

La détermination que la CFDT a su afficher tout au long des négociations, et le rapport de force qu’elle a su créer, auront été décisifs.

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