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Alcan/Péchiney : laminage d’emplois et de sites

Alors que le groupe Alcan/Péchiney traverse déjà des plans de restructuration, sa direction envisagerait un nouveau projet de suppression d’emplois en Europe. Face à cette situation, la CFDT réagit.

Alors que le groupe Alcan/Péchiney traverse déjà des plans de restructuration, sa direction envisagerait un nouveau projet de suppression d’emplois en Europe. Face à cette situation, la CFDT réagit.

Le leader mondial de l’aluminium et de l’emballage est né en 2003 d’une fusion entre le Canadien Alcan et le Français Péchiney. Le groupe Alcan/Péchiney compte 80 000 salariés dans le monde, dont 17 000 en France répartis sur 110 établissements.

Depuis plusieurs années, la CFDT ne cesse d’alerter sur la stratégie industrielle du groupe, la pérennité de ses emplois et de ses sites. Aujourd’hui, la direction générale du groupe s’apprêterait à annoncer un plan drastique de suppression d’emplois avec fermeture et cession de sites. Le projet conduirait en Europe à la suppression de 2 200 emplois sur 37 sites, dont 960 emplois en France. A ces suppressions d’emplois, il convient d’ajouter toutes celles des fournisseurs et sous-traitants dépendant de l’activité de ces sites et celles déjà engagées au travers des restructurations des sièges sociaux et des usines d’aluminium dans les Pyrénées.

La FCE-CFDT et la Fédération générale des mines et de la métallurgie (FGMM) CFDT dénoncent ce laminage d’emplois et de sites. Face à cette stratégie patronale scandaleuse, la direction du groupe devra assumer toutes les conséquences que de telles annonces suscitent auprès des salariés. Elle devra aussi clairement assumer sa responsabilité sociale, car si de nombreux bassins d’emplois se retrouvaient dans des situations critiques, le groupe devrait engager des actions concrètes pour sauvegarder l’emploi et le tissu économique local.

La FCE et la FGMM exigent de la direction générale d’avoir un interlocuteur pour établir un diagnostic de la situation et définir un véritable projet industriel au service de l’emploi. Une concertation entre les partenaires sociaux doit être menée dans ce sens. Via leurs organisations syndicales européennes, nos deux fédérations rechercheront au niveau européen les moyens pour aboutir à leurs exigences. Dans l’immédiat, elles invitent les salariés à se mobiliser et apporteront tout leur soutien aux représentants CFDT des différents sites du groupe.

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