Le 26 novembre au soir, Marie-Noëlle Auberger et Patrick Mazeau, co-auteurs du livre Deux passés pour un présent ont présenté leur ouvrage à une large assemblée réunie pour l’occasion.
A la demande de Patrick Pierron, Secrétaire général de la FCE-CFDT, les deux auteurs ont travaillé ensemble pendant plus d’un an pour produire ce livre qui retrace l’aventure de la création de la Fédération de la Chimie et de l’Energie CFDT. Initialement prévue pour fêter les dix ans d’existence de la FCE, l’histoire relate en réalité onze ans de la courte histoire de la construction fédérale. Elle se déroule en amont du congrès de Lyon en 1997 jusqu’au dernier congrès de Clermont-Ferrand en 2008.
Lors de la soirée, le Secrétaire général dans son discours de présentation a rappelé la motivation qui a dicté cet événement : « ce livre sera le repère des militants d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Connaître les éléments de réflexion qui ont fondé la décision de la constitution de la FCE comme les diverses périodes de ces dix années passées est important pour les différentes générations militantes. » Et il a ensuite donné la parole aux deux auteurs.
Patrick Mazeau a développé la nécessité de l’existence d’un livre car « on ne peut construire l’avenir sans connaître ce qui a fondé la fédération ». Il s’agit dans ce cas de décrire les fondations solides qui ont permis ensuite d’élever la structure actuelle et de développer des pratiques nouvelles dans la FCE. Celles-ci ne sont pas le fait du hasard et sont loin d’être anodines. Par exemple, la démarche de coopération imaginée à l’époque par les deux pilotes, Patrick Guyot et Marc Deluzet, a enthousiasmé les acteurs de la chimie et de l’énergie et les a mobilisé sur l’enjeu de la construction d’une nouvelle fédération regroupée en 27 syndicats contre plus de 200 auparavant… Un défi parmi tant d’autres.
Tout au long du récit, apparaissent les motivations et les ambitions, les craintes et les solutions parfois innovantes et originales, les écueils identifiés et la manière de les surmonter. Les comptes rendus du Comité directeur fédéral, la synthèse des quatre congrès successifs, les communiqués de presse fédéraux ont été la matière première utilisée par les auteurs. Mais le récit s’appuie surtout sur la richesse des témoignages de beaucoup des acteurs de l’époque. La mémoire reste encore vive, mais pour combien de temps encore ? Ce livre a, au moins, le mérite de fixer ce qui aurait été irrémédiablement perdu avec le temps.
La deuxième partie du livre relate, thème par thème, les réalisations plus récentes de la fédération. Marie-Noëlle Auberger a présenté les chapitres décrivant cette activité rendue possible par le choix d’une structure à trois niveaux qui a rapproché l’exécutif fédéral de ses équipes syndicales.
Elle a terminé son intervention par une métaphore et une référence culinaire : « la mayonnaise a-t-elle bien pris ? » De toute évidence oui… Cependant, l’avenir appartiendra dit-elle à celles et ceux qui l’imagineront…
Enfin, signalons que la préface est rédigée par François Chérèque et la postface par Michel Villaume notre ancien président.