Comme chaque année à cette période, tous les syndicats CFDT ont l’objectif de terminer la rentrée de cotisations de l’exercice de l’année qui vient de s’écouler et d’en tirer les premiers bilans. Ceux de notre fédération n’échappent pas à la règle. Et le millésime 2013 ne sera pas un grand cru. Notre résultat en nombre de cotisations affiche une baisse de moins de un pour cent par rapport à 2012. C’est la deuxième année consécutive qui enregistre une diminution de nos cotisations. Par contre notre nombre d’adhérents ne diminue que de 0,5% par rapport à celui de l’année dernière. Ces résultats peuvent avoir pour explications les difficultés économiques rencontrées par les entreprises et leurs conséquences pour les salariés, les nombreux départs en retraite ou encore l’augmentation des impayés dans cette période de crise. Il reste que nous n’avons pas atteint les objectifs fixés collectivement. Malgré tout, sur les 27 syndicats de la fédération, 9 syndicats sont en progression. Cela conforte dans les faits qu’il est possible de progresser même si le contexte est défavorable.

Le travail des équipes syndicales de la FCE est important et il se concrétise au quotidien avec l’arrivée de nombreux nouveaux adhérents. Les premiers éléments montrent que cela fait suite à un accompagnement soutenu et régulier des sections syndicales d’entreprise par les responsables des syndicats mais aussi par la création de nouvelles sections. Les entreprises de notre champ où il n’y a aucune présence syndicale sont encore trop nombreuses. Pour cela, les militants peuvent s’appuyer sur les outils qui existent comme la carte industrielle du territoire des syndicats, les Comités d’Action pour le développement, la négociation des protocoles préélectoraux, la mise en place de référents de sections syndicales sans oublier les militants de l’EPI à la fédération qui apportent leur soutien aux syndicats et peuvent proposer de nombreuses solutions.

Notre volonté de développer un syndicalisme d’adhérent doit rester la priorité de tous.