Le 9 juin s’est tenue la seconde assemblée générale (AG) ordinaire des actionnaires d’EDF. A la différence de la première qui s’était tenue en février et était restée limitée à l’élection des administrateurs, la seconde proposait des résolutions importantes à l’approbation des actionnaires : comptes, montant du dividende, jetons de présence des administrateurs, etc.

Malgré les nombreuses tentatives de dissuasion de la direction, les représentants des porteurs de parts ont lu une déclaration expliquant leur incompréhension unanime de voir servir un dividende aussi important, puisqu’égal à la moitié du résultat net du groupe. Il risque selon eux de fragiliser le projet industriel du groupe et par conséquent, d’en pénaliser économiquement l’avenir. Observation que le quotidien Les Echos n’a d’ailleurs pas manqué de faire également.

Déjà, lors de la préparation de l’AG par le Conseil de Surveillance du Fonds des Actions réservées au Personnel, une ligne de fracture était apparue entre les membres de la direction et les représentants des porteurs de parts. Les représentants de la CFDT avaient été particulièrement actifs dans ces débats.