Le 27 janvier dernier, Catherine Pinchaut, secrétaire fédérale en charge de l’action revendicative et du dialogue social, et Christian Senectaire, coordinateur adjoint du groupe Sanofi, ont participé à une réunion métier du groupe Energie Chimie Construction de Syndex. Au centre des débats, la loi de modernisation du dialogue social.
La quinzaine d’intervenants présents ont pu prendre connaissance de la façon dont la FCE a organisé les échanges avec les militants pour les sensibiliser aux changements induits par cette nouvelle loi. Depuis le printemps 2015, de nombreux débats ont été organisés, d’une part à la demande des syndicats lors de la tenue de conseils ou d’assemblées générales et, d’autre part lors des comités nationaux de branche ou de liaisons. Il a été rappelé l’objectif de la FCE d’obtenir l’ouverture d’une négociation portant sur le fond et la forme du dialogue social. L’ensemble des champs du possible que pourrait recouvrir un tel accord a été présenté. L’exemple de la situation du groupe Sanofi a mis en avant la difficulté que pouvaient avoir certaines équipes pour conserver une qualité de dialogue social satisfaisante, de surcroît dans une période tendue et empreinte de restructurations.
Les échanges ont été l’occasion de partager certains constats. Ainsi, la difficulté actuelle à faire progresser le dialogue social est réelle, dans un contexte où le patronat prône la réduction des moyens des organisations syndicales et des élus, et cherche à détricoter les acquis sociaux mettant ainsi à mal les relations sociales. A l’heure de l’entrée des premières mesures impactant au quotidien la vie des IRP, il ressort que ni les élus ni les directions n’ont encore pleinement pris conscience des changements que la loi Rebsamen va réellement engendrer sur leurs pratiques respectives.
Formation, montée en compétences, partage de pratiques et mise en place de dispositif d’accompagnement des équipes syndicales seront donc au menu des prochains mois. Tout un programme !