Une fois n’est pas coutume, c’est par le développement que la réunion de l’Action revendicative du 16 juin a débuté, en présence d’une douzaine de militants. La présentation de la journée développement du 4 novembre regroupant secrétaires de syndicats et principaux DSC de la FCE a permis de remettre cet enjeu au cœur des débats.

L’analyse juridique du « forfait jours » a été riche d’échanges. Ce fut l’occasion de discuter de nos revendications en la matière, notamment car ils sont en cours de négociation à EDF SA, et que l’accord dans la branche chimie a été invalidé en 2012. Les aspects d’autonomie dans le travail sont ainsi à questionner, tandis que l’organisation du travail, le suivi de sa charge et les respects des équilibres de vie s’avèrent centraux dans la négociation de ce dispositif, tout comme l’encadrement des durées maximales hebdomadaires et annuelles.

Le projet de loi sur la « modernisation du dialogue social », en cours de débat au Parlement, a été le second sujet de la journée. Cette présentation, prenant en compte les évolutions du texte à l’instant T, a permis aux uns et aux autres de se forger une première idée sur un certain nombre d’évolutions qui devraient faire l’objet d’un vote par les parlementaires d’ici à la fin du mois de juillet. Les débats se sont centrés sur les dispositions qui pourraient demain être négociées en entreprise, qu’il s’agisse des grandes ou encore des TPE/PME, en tenant compte de leurs spécificités : taille, métiers, forces syndicales, risques / opportunités…

Ces thématiques feront l’objet de fiches à destination des militants.