La FCE-CFDT a conclu le 22 novembre 2001, avec la CFE-CGC, la CFTC et l’Ufip, un accord salarial de branche applicable en 2002 aux personnels relevant de la convention collective nationale de l’industrie pétrolière. La FCE a choisi la solidarité avec les salariés des petites entreprises en concluant cet accord, et a posé des actes pour l’amélioration des garanties sociales des salariés.
Pour la FCE-CFDT, les profits dégagés par les compagnies pétrolières doivent être orientés dans trois directions :
• le développement de l’emploi pour de meilleures conditions de travail et de sécurité ;
• la modernisation de l’outil industriel pour l’adapter aux exigences environnementales, économiques et sociales ;
• l’amélioration des garanties salariales pour l’ensemble des salariés de la profession.
A la demande de la FCE-CFDT, une revalorisation des minima de la branche de 1,9 % et un nouvel étagement des coefficients du bas de grille permettant de n’en laisser aucun sous le Smic ont été obtenus.
Si les partenaires sociaux sont convenus qu’il fallait moderniser la grille, les réticences patronales n’ont pas permis d’agir sur l’ensemble des coefficients. Cependant, toute embauche se fera désormais au coefficient 140 avec un salaire minimal mensuel pour un salarié à temps plein porté à 7 400 F. Les négociations d’entreprise doivent maintenant s’engager dans les prochaines semaines.
Bases de l’accord
• Revalorisation du point mensuel de 1,9 % portant la valeur à 45, 904 F à compter du 1er janvier 2002.
• Augmentation de 1,9 % de la majoration conventionnelle calculée sur la base de 1,1521 F à compter du 1er janvier 2002.
• Une recommandation de l’Ufip à ses adhérents, en fonction de leur spécificité, de majorer la partie des salaires de base mensuels toutes primes exclues n’excédant pas 25 000 F de 1,4 % au titre de 2002, selon des modalités à définir au niveau des entreprises.
• Toute embauche se fera désormais au coefficient 140 avec un salaire minimal mensuel pour un salarié à temps plein porté à 7 400 F (ce qui porte le K140 au-dessus de la valeur du Smic 39 heures et représente une revalorisation de + 3,5 %).
• Majoration de la ressource minimale annuelle garantie, toutes primes et gratifications comprises à l’exclusion des primes d’ancienneté et de quart, est fixé à 92 700 F (+ 3 %) pour tout salarié à temps complet ayant 6 mois de présence continue dans l’entreprise.
• La structure de la grille des salaires minima fera l’objet d’un tour de table des partenaires sociaux lors de la première réunion de la Commission paritaire nationale de l’emploi de l’année 2002.