Par sa signature, la CFDT participe aux efforts de solidarité auprès des travailleurs handicapés et favorise ainsi l’insertion d’environ 400 personnes handicapées à EDF et Gaz de France pour la période de l’accord 2002-2004. Cet accord est le cinquième que signe la CFDT. Depuis 1989, la CFDT a eu la volonté de donner une place dans nos entreprises aux travailleurs handicapés. A ce jour, grâce à cet engagement, 1 455 travailleurs handicapés ont rejoint les effectifs de nos entreprises.
Les négociateurs ont analysé les difficultés qui ont été rencontrées dans les unités pour faire appliquer le précédent accord. Les enseignements qui ressortent de ce travail ont permis d’élaborer un accord de meilleure qualité, qui va au-delà des clauses législatives.
Chaque unité devra recruter, a minima, deux personnes handicapées. Les locaux accueillant la clientèle seront, d’ici 2004, rendus accessibles aux personnes à mobilité réduite. Chaque année, 8,5 millions d’euros seront consacrés aux commandes passées auprès des ateliers protégés. Un effort de solidarité important favorisant l’insertion sera réalisé en dédiant 100 000 heures à la formation des personnes handicapées extérieures à l’entreprise.
Un engagement de tous les acteurs des entreprises est précisé. Les prérogatives du médecin du travail, des assistant(e)s sociales et des organismes statutaires compétents ont été renforcées.
La volonté de travailler avec des partenaires extérieurs aux entreprises dans le cadre de la création de cellules de réflexion est un élément significatif pour enrichir les échanges et favoriser la créativité concernant l’intégration pleine et entière des personnes handicapées. Un comité sera mis en place avec les moyens nécessaires pour assurer un suivi quotidien des engagements pris dans cet accord.
En signant ce cadre national, la FCE s’engage résolument à être une force de propositions dans la négociation des accords locaux afin de traduire concrètement, dans les faits, la volonté affichée au niveau national. Pour la FCE, le handicap ne doit pas être un critère discriminatoire concernant le déroulement de carrière des salariés concernés. Elle sera vigilante sur ce point. La réussite des objectifs passe par un dialogue social décentralisé de qualité.