Ce projet est le fruit d’un travail constructif de concertation puis de négociation entre les fédérations syndicales et les employeurs. Une grande partie des revendications CFDT a été prise en compte. Le contenu de ce projet marque une évolution par rapport aux précédents accords : des engagements pour les entreprises, des actions propres à la branche et la création d’un comité de branche pour l’égalité professionnelle. L’article 1 établit le socle commun « d’engagements » des entreprises autour des 8 domaines de l’égalité professionnelle : égalité salariale, parcours professionnel et formation, mixité des emplois et des recrutements, évolution des mentalités, équilibre des temps de vie et enfin conditions de travail et santé / sécurité au travail. Pour la FCE-CFDT, les entreprises devront respecter ces engagements en les adaptant à leur contexte particulier (structure de leur population, organisation du travail…). Ces engagements devront donc être repris dans les accords d’entreprise relatifs à l’égalité professionnelle. L’article 2 porte sur les actions à développer par la branche, comme notamment la réalisation d’un guide des droits pour l’égalité professionnelle, revendiquée par la CFDT, d’une méthode de branche pour mesurer les écarts en matière de rémunération ou encore des communications pour promouvoir l’égalité. Pour suivre la mise en œuvre, le comité de branche pour l’égalité professionnelle sera doté de moyens : budget, règlement intérieur, programme de travail. Enfin, une annexe est consacrée aux indicateurs pour mesurer les écarts entre la situation des hommes et celle des femmes. La CFDT revendique l’égalité pour tous, pour les femmes mais aussi pour les hommes.