Le 8 octobre, lors d’une conférence de presse à Madrid, les trois fédérations française FCE-CFDT, italienne FEMCA-CISL et espagnole FIA-UGT ont présenté l’accord de coopération syndicale.
Face au défi majeur que constitue l’élargissement de l’Union européenne dans la poursuite de la construction de l’Europe sociale, les fédérations française FCE-CFDT, italienne FEMCA-CISL et espagnole FIA-UGT ont signé un accord pour renforcer leur coopération et intensifier la réalisation d’initiatives communes.
Pour présenter cet accord déterminant, les trois fédérations ont donné une conférence de presse le 8 octobre en Espagne, à Madrid. Devant une dizaine de journalistes, les trois responsables des fédérations ont parlé d’une seule voix.
Cet accord va au-delà des rencontres historiques et régulières des trois fédérations. Il favorisera l’analyse et la confrontation de nos politiques revendicatives respectives. Il renforcera notre compréhension commune des enjeux européens. Il assurera une cohérence dans nos axes de travail et dans nos propositions au sein des groupes industriels de nos champs professionnels.
Notre engagement commun est orienté vers les organisations syndicales des pays en voie d’adhésion à l’Union européenne, mais aussi des pays du pourtour méditerranéen. Il vise notamment à réduire les écarts concernant les pratiques sociales.
Un dispositif pour améliorer les informations entre acteurs sera mis en place. Une politique de formation des responsables sera construite à partir des réalités et des attentes respectives.
Plus qu’une solidarité entre pays, nos trois fédérations veulent contribuer au renforcement du dialogue social européen inscrit
dans les orientations de notre fédération européenne des mines, de la chimie et de l’énergie, l’Emcef.