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A problème local, solution internationale

Lors du 3e congrès de notre fédération mondiale de l’Energie, des Mines et de la Chimie (Icem), une motion aura été particulièrement débattue. Elle porte sur les accords mondiaux ou "accords éthiques et sociaux"....

Lors du 3e congrès de notre fédération mondiale de l’Energie, des Mines et de la Chimie (Icem), une motion aura été particulièrement débattue. Elle porte sur les accords mondiaux ou « accords éthiques et sociaux ». La FCE-CFDT a largement soutenu cette motion qui, dans son contenu, reprend l’essentiel de notre positionnement.

Le 3e congrès de l’Icem s’est tenu en Norvège, à Stavanger, du 28 au 30 août 2003. Invitée parmi 1 000 autres délégués issus de 147 pays, la FCE-CFDT a participé aux travaux. Après l’allocution du président John Maitland et la présentation du rapport d’activité par le secrétaire général Fred Higgs, les congressistes ont débattu de seize motions déposées par les affiliés ou le comité exécutif. Outre les traditionnelles motions portant sur les modifications statutaires, les congressistes ont eu à s’exprimer sur différents aspects de solidarité internationale.

La motion portant sur les accords mondiaux, que nous appelons « accords éthiques et sociaux », aura été particulièrement débattue. En effet, comment associer davantage les fédérations syndicales des pays dans lesquels un groupe, hors maison mère, est implanté ? Notre fédération a largement soutenu cette motion qui, dans son contenu, reprend l’essentiel de notre positionnement.

Nous souhaitons qu’il s’agisse véritablement d’accords. Seuls ceux-ci reposent sur une logique d’engagement réciproque des signataires : les deux parties ayant un même droit de regard et d’exigence dans sa mise en œuvre. Qui plus est, de tels accords, fruits d’une concertation et d’une négociation, s’inscrivent dans notre volonté de développer le dialogue social international.

La FCE a organisé son action à partir de trois grands principes. Il s’agit d’abord de définir une stratégie qui associe les partenaires syndicaux internationaux. Ce partenariat doit se faire dans le respect de chacun, de sa réalité, son histoire, sa culture. En aucun cas, cette démarche ne doit être une approche impérialiste des organisations patronales et syndicales de la maison mère.

Il faut, en second, préciser ensemble les thèmes revendicatifs prioritaires, afin qu’ils soient négociés au même moment dans l’ensemble du groupe concerné. Santé, sécurité, conditions de travail, formation ou protection sociale sont de bons exemples.

En troisième lieu, il y a nécessité de mener la négociation de tels accords en lien avec tous les acteurs concernés. Notre fédération a fortement souhaité que l’Icem, au nom de ses affiliés, soit impliquée à l’ensemble du processus et qu’elle puisse en particulier parapher les accords négociés.

Dans notre démarche, délégation et mandatement sont une question centrale. Ils traduisent notre fédéralisme et les fonctionnements que nous voulons pour demain.

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