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IEG La CFDT signe l’accord plan épargne groupe chez GDF Suez

Suite à la fusion entre Gaz de France et SUEZ, les salariés de l’ex-groupe SUEZ n’avaient plus de plan d’épargne groupe (PEG).

Suite à la fusion entre Gaz de France et SUEZ, les salariés de l’ex-groupe SUEZ n’avaient plus de plan d’épargne groupe (PEG). Chaque entreprise française (260) devait décider d’adhérer ou pas au PEG de l’ex-groupe Gaz de France. En mettant en place un nouveau PEG dans le groupe, toutes les entreprises se voient incluses dans le périmètre de l’accord.

C’est le premier accord groupe fédérateur. C’est le premier accord social groupe qui s’applique aux 102 000 salariés français depuis la fusion. C’est la première pierre de la construction sociale du groupe. D’accord, il reste encore beaucoup de choses à faire mais il est important que tous les salariés du groupe puissent avoir accès à une épargne salariale.

Cet accord ouvre la voix à la mise en place d’un plan d’épargne retraite collective (PERCO) à l’ensemble des salariés du groupe.
Maintenant, il va falloir que les délégués syndicaux (DS) de chaque entreprise négocient une politique d’abondement de placement de l’intéressement, si intéressement il y a dans l’entreprise ainsi qu’une politique d’abondement des placements volontaires.

La CFDT n’a pas souhaité retenir l’idée de négocier une politique d’abondement commune à toutes les entreprises. Bien que cela soit séduisant, chaque entreprise a ses particularités. Aujourd’hui, tous les salariés n’ont pas un intéressement. Toutes les entreprises n’ont pas la même composition socioprofessionnelle. La CFDT désire que le montant consacré à l’épargne salariale soit, en pourcentage, le même dans chaque entreprise du groupe. Les DS vont se battre pour que les placements volontaires soient abondés dans toutes les entreprises.

Ce n’est qu’une question de volonté politique des dirigeants du groupe. Il suffit que le président demande de faire moins remonter de bénéfices de chaque entreprise au niveau du groupe pour laisser une marge de négociation à chacune d’elles. Les directions ne peuvent pas fortement augmenter la productivité, limiter la rémunération principale et ne rien faire en rémunération complémentaire. Les salariés ne comprendraient pas que le groupe redistribue le bénéfice de façon inéquitable entre les actionnaires, les salariés et les investissements Donc, il est réalisable de permettre à toutes les entreprises d’avoir une politique d’abondement sur les placements volontaires sur le PEG.

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