Le 21 janvier dernier la direction du groupe américain laissait entendre que le site de Pardies (Pyrénées-Atlantiques) spécialisé dans la fabrication d’acide acétique devait s’adapter à la conjoncture. Deux mois plus tard la direction annonce la fermeture de l’établissement et la suppression des 350 emplois. Certains salariés pourraient peut-être bénéficier de départ en préretraite. Sur place le syndicat Chimie Energie Adour Pyrénées pose aussi la question de la pérennité des emplois du site Yara, producteur d’engrais, et celle d’Air Liquide. Avec les emplois des sous-traitants et fournisseurs, ce sont près de 2 000 emplois qui se retrouvent dans le collimateur du chômage. Les patrons de Celanese prétextent que les coûts de production sont meilleurs en Arabie Saoudite et en Chine. Celanese a fait le choix du profit.

La FCE-CFDT fait le choix de l’emploi et du maintien de l’activité et va mettre tout en œuvre pour gagner le bras de fer qui s’engage !