Après plus de 6 mois de non tenue de la Commission Paritaire de Branche (CPB)des industries électrique et gazière (IEG), les partenaires sociaux se sont retrouvés ce 11 juin en CPB.
Cette réunion a marqué la reprise de la négociation sur les spécificités des métiers et plus précisément la reconnaissance de la pénibilité. La négociation ouverte depuis plus d’un an avait une date butoir à fin juin 2009. Le dialogue social dans la branche IEG ayant été bloqué depuis plusieurs mois, cette négociation n’a pu être menée à son terme. Malgré tout, les employeurs ont garanti le non passage en force sur la date de fin de négociation qui pourra glisser jusqu’en septembre. Les discussions ont porté sur les modalités de décompte c’est-à-dire sur la mesure de la pénibilité qui déclenche la reconnaissance des services actifs. En cas de cumul de pénibilités sur une heure de travail, la FCE-CFDT revendique une pondération du temps, compte tenu de la conjonction de plusieurs pénibilités. La FCE exige également la prise en compte des pénibilités dès le taux de 20 % de reconnaissance des services actifs, alors que les employeurs s’obstinent sur un seuil déclencheur de 50 % correspondant à 500 heures par an. Selon les employeurs, pour bénéficier du statut d’ « actif à 100 % », un salarié doit cumuler 1000 heures par an de pénibilité. Ce seuil de 1000 heures est trop haut et ne reconnait donc que partiellement les souffrances au travail des salariés. La reconnaissance des temps de déplacement en véhicule doit aussi pour la FCE être reconnue comme de la pénibilité. Or, les employeurs considèrent toujours que ce temps ne rentre pas dans les critères de pénibilité.En marge de cette réunion la FCE a signé un accord revalorisant les primes et indemnités au 1er janvier 2009. Enfin, en questions diverses, la FCE est une nouvelle fois intervenue pour obtenir une réponse à sa question écrite sur le statut d’auto entrepreneur des salariés des IEG.