C’est dans un contexte difficile, aussi bien sur le plan économique que sur le plan social que trois organisations syndicales, dont la CFDT, ont « arraché » à la chambre patronale un accord salarial. En début d’année, les fédérations syndicales avaient dénoncé auprès du ministère l’attitude de blocage de la chambre patro-nale usant et abusant de recommandations patronales. Aujourd’hui, un accord a pu être trouvé. Il s’applique dès le 1er septembre 2009. Les parties signataires ont demandé son extension.Le salaire minimal professionnel (SMP) de 4,224 euros est porté à 4,245 euros. Le premier coefficient 125 est au smic (1337,70 euros), celui de 140 progresse de 1337,03 euros à 1391,26 euros, le 165 à 1360,03 euros, soit une augmentation de 1 % jusqu’au coefficient 180 et 0,50 % au-delà. Avec une inflation à 0 %, des salaires qui sont bloqués dans la plupart des entreprises, cette revalorisation est attendue par les salariés.
Dès le début de l’année, il est acté que les organisations syndicales et patronales doivent se rencontrer pour négocier un nouvel accord pour l’année 2010. Pour la FCE-CFDT, il nous faut continuer à négocier afin de garantir le maintien et la progression du pouvoir d’achat des salariés.
