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Pétrole Salaire : tout pour les actionnaires, rien pour les salariés

e 26 novembre se sont déroulées les négociations salariales de branche dans le Pétrole.

Le 26 novembre se sont déroulées les négociations salariales de branche dans le Pétrole. L’UFIP (la chambre patronale), prétextant une période extrêmement difficile pour le raffinage français, a décidé de bloquer les salaires minima.

Nos revendications étaient ambitieuses et variées, mais malgré nos argumentations rien n’y a fait, à aucun moment les propositions patronales n’ont été signables.

En l’absence de signatures, l’UFIP appliquera 0,5 % sur les minima de branche au 1er janvier 2010.

Nous avions demandé, outre une majoration de 3 % des minima, d’étendre l’application de la sur-majoration conventionnelle, au coefficient 200, de porter la ressource minimale annuelle garantie (RMAG) de 18 700 € à 19 000 €, de faire évoluer la prime de quart en la basant sur le coefficient 230, l’objectif étant de se référer au coefficient 340 à terme. Nous avions aussi demandé de remplacer l’actuelle indemnité de départ à la retraite prévue entre 1 mois et 3 mois de salaire selon la catégorie (article 313), par une indemnité correspondant à 50 % du barème des indemnités de licenciement cadre, d’appliquer la prime d’ancienneté sur les salaires réels, d’engager des discussions sur la participation de l’employeur à la complémentaire santé, et enfin de réserver deux enveloppes, en pourcentage de la masse salariale, destinées : l’une au rattrapage salariale des femmes, l’autre aux déroulements de carrières y compris la cadration.

La dernière proposition de l’UFIP, après cinq heures de négociations, était inacceptable : minima majorés de 0,8 %, SMC de 30 %, soit 3,1 % pour le coefficient 140 (1 450 €), 1,28 % pour le coefficient 185 (1 702 €), tout le reste étant à 0,8 %, prime de quart sur le 230, recommandation sur les réels de 0,5 % ainsi que la reconduction des trois clauses qualitatives. Pas un mot sur le rattrapage salarial des femmes ni sur la contribution de l’employeur à la complémentaire santé.

La signature de la CFDT avait permis quatre années de progression satisfaisante de la grille avec des progressions de pouvoir d’achat sur les minima de 0,9 % par an, et 0,37 % sur les réels. Pour 2010, nous assistons à un réajustement salarial qui neutralise les gains de ces quatre accords.

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