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branche plasturgie, Salaires épilogue d’un long feuilleton

La FCE-CFDT a signé l’accord salaires plasturgie le 7 décembre 2009. Cette signature résulte de deux années de négociation difficiles....

La FCE-CFDT a signé l’accord salaires plasturgie le 7 décembre 2009. Cette signature résulte de deux années de négociation difficiles. Deux années où la CFDT s’est battue afin d’aboutir à des garanties collectives pour les salariés.

Flash back. Février 2008 : la fédération patronale de la plasturgie dénonce l’accord salaires de décembre 2004. et campe sur des positions très dures rejetées par les organisations syndicales. Novembre 2008 : pour sortir de l’impasse, la CFDT signe, avec deux autres organisations syndicales, un accord salarial avec Ucaplast (CGPME) l’autre chambre patronale . Avril 2009 : le ministère refuse d’étendre cet accord (l’extension le rend obligatoire à toutes les entreprises) car la fédération de la plasturgie conteste, devant les tribunaux, la représentativité d’Ucaplast. Mai 2009 : l’accord de décembre 2004 est juridiquement mort, 15 mois après sa dénonciation. Juin 2009 : la fédération de la plasturgie accepte enfin de prendre comme base de négociation l’accord de décembre 2004 (à l’exception de la formule de calcul) , comme le lui demandaient l’ensemble des organisations syndicales. 19 novembre 2009 : la CFDT organise une manifestation devant la chambre patronale. La fédération de la plasturgie accepte de retirer son projet d’accord ouvert à signature jusqu’au lendemain. Des avancées sont obtenues, notamment l’anticipation de l’augmentation du 1er mai au 1er janvier 2010. 3 décembre 2009 : l’accord proposé à la CMP permet des revalorisations de salaires mensuels allant jusqu’à 4,8 % pour les non cadres et jusqu’à 3,2 % pour les cadres, de préserver la prime d’ancienneté avec effet rétro actif au 1er mai 2009 et d’avoir des garanties quasiment identiques à celles de l’accord de décembre 2004 (même contenu des minima, salaires base 35 heures, même calcul de la prime d’ancienneté, etc.).

La FCE-CFDT a choisi de signer cet accord dans l’intérêt de tous les salariés afin de faire évoluer les garanties collectives.

Précisions

L’accord est actuellement soumis à signature jusqu’au 10 décembre. S’il y a 3 oppositions de fédérations syndicales formulées par écrit dans les 15 jours de la notification (donc au plus tard le 25 décembre), l’accord ne s’applique pas. C’est la loi. A l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne connaissons pas toutes les oppositions. Mais deux organisations syndicales (la CGT et la CFE-CGC) ont déclaré vouloir faire valoir leur droit d’opposition à cet accord. L’absence d’accord permettrait à des entreprises de geler les salaires ou la prime d’ancienneté, puisqu’il n’y a plus d’accord définissant les minima, la prime d’ancienneté etc.

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